Le L∞p
I'm on a speaking tour through Europe and in my love for hacker spaces around the globe I stopped by Le Loop yesterday and had a blast. I was able to confirm a date with ToM to hold an event this weekend. This talk will be in English (I don't know French) but discussion in any language is encouraged. Here's some more information:
- Date: Saturday, 28th June 2014
- Time: 4pm - 6pm
- Location: Le Loop 20 rue de Reuilly, Paris
In the current landscape of media and communication, our world is undergoing immense and rapid transformations in the breadth, and format of how we interconnect. At the same time, it is difficult for even the most technically adept to fully comprehend the scope of these projects. This talk is a musing on the ideas behind online identity and mass communication in the 21st century. It intends to partially unravel the mystery behind networked social identity, as well as provide the tools for even the technically-disinclined to understand the possibilities for control, surveillance, freedom, and liberated identity within this new topology.
Some included topics:
- Online surveillance, and how deleting your Facebook isn’t enough
- Big Data analytics: why your data is worth money, and the (im)possibility of privacy
- Theories and Paradoxes in a hyper-connected future
- Alternative internets, (or darkness) and what they represent.
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Abhay Agarwal
Une table ronde sur l'organisation des hackers et makers.
Ce lundi soir à 19h !
(honteusement pompé depuis le site des Maîtres Ignorants)
Les formes de coopération sur Internet font partie de notre quotidien. Cela touche toutes les sphères de vie: informations, travail, biens et services mais aussi relations, sentiments appartenances et culture.
On parle d’une économie de la connaissance qui s’agence autour d’échanges et de partages fortement conditionnés par l’accélération technologique.
Dans la production immatérielle des organisations autonomes se sont mises en place : c’est le cas des communautés des « hackers » qui conçoivent du logiciel libre.
Souvent cette production est exploitée pour générer rente et profit (Facebook, Google, Apple…) ou directement du pouvoir de contrôle (NSA).
Aujourd’hui, avec la démocratisation de nouvelles technologies, comme les imprimantes 3D et les modules du « matériel libre » (open hardware), nous sommes à la veille d’un nouveau tournant qui touche la production matérielle (et aussi biologique). Ces équipements connectés aux réseaux et aux ordinateurs permettront à terme de créer tout objet matériel. Une nouvelle communauté, celle de « makers », est en train de se constituer et de monter en compétence dans ce domaine.
Au contraire de la production immatérielle des « hackers » qui travaillent ensemble sur les réseaux tout en étant chacun chez soi devant son ordi, la production matérielle des « makers » exige des lieux de coopération physique (p. ex. les FabLab – Laboratoires de Fabrication).
A terme on peut imaginer une production matérielle distribuée, universelle et sans usines qui, selon certains, préfigure une troisième révolution industrielle.
Comment éviter que ces nouvelles formes de coopération et production soient soumises aux contraintes fortes de la financiarisation actuelle (dette, compétitivité, profit à court terme etc)
Est-il possible que les modes de collaboration induites par ces technologies puissent permettre une nouvelle forme de réappropriation des moyens de productions en favorisant l’avènement d’une démocratie réelle ?